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Didier Van Cauwelaert « Jules »
Mercredi 1er juillet 2015, par Notes de lectures romans
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« Jules »
Définition :
— Prénom masculin
— Argot : monsieur qui a piqué la femme d’un autre, « Tu as un Jules ? »
— Pistolet ou revolver
et puis… la définition qu’en donne Didier Van Cauwelaert n’est pas mal non plus :
« Elle s’est arrêtée devant mon stand, les narines en alerte. Aussitôt, son chien s’est figé, tourné dans ma direction. Comme un interprète préparant son interlocuteur aux propos qu’il va traduire, il me fixait tandis qu’elle me parlait dans le vide. »
(...)
Robert Herrick « L’Ombre révérée de son pieux père »
Lundi 22 juin 2015, par Le poète du jour
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Dernière publication de la semaine consacrée à Robert Herrick, ce poème lui donne l’occasion d’un dernier et tardif hommage. Si les poètes, que prétendent être certains d’entre nous, savaient par leurs écrits honorer les pères qui les ont précédés, sans doute la poésie, ainsi inspirée des plus grands, ne serait point aux yeux des lecteurs images surannées ou désuètes, langages détruits ou amalgames de mots sans pensée…
Contemporain de Ronsard — ou presque — Robert Herrick savait dire les choses, les êtres et les sentiments, dans une langue bien sûr différente mais tout aussi signifiante (...)
J.M.G. Le Clézio « Désert »
Lundi 22 juin 2015, par Notes de lectures romans
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Découverte ou relecture, qu’importe quand il s’agit d’un des écrits les plus significatifs du nouveau Prix Nobel de Littérature, Français de surcroît.
Le désert, vous le savez sans doute, mérite d’être parcouru pour les richesses insoupçonnées qu’il recèle : la moindre goutte d’eau participe à la floraison des plantes, à la vie d’animaux qu’on pourrait croire systématiquement voués à la mort. Ainsi « Désert » nous réserve-t-il un trésor féminin, Lalla, dont l’accouchement est un modèle de littérature. Un livre, en somme, qui malgré son titre est loin d’être désertique. (...)
Robert Herrick, poète du 20 juin
Samedi 20 juin 2015, par Le poète du jour
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Je disais hier que le mois de Mai aurait pu être plus chaud… En revanche l’eau fraîche nous réserve quelques surprises, dont Robert Herrick nous dévoile — en partie seulement, et c’est bien dommage — les secrets...
Lire la suite »Robert Herrick, poète du 19 juin
Vendredi 19 juin 2015, par Le poète du jour
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ADIEU GELÉES, BIENVENUE AU PRINTEMPS… Il y a des années on nous avait promis que le printemps serait chaud. C’était au sens second ; aujourd’hui c’est le sens premier qui domine, à travers les cheminées d’usine, et les autres polluants atmosphériques ! Bientôt, les printemps ne seront plus que de vagues souvenirs embrumés, les nations désunies, les guerres sempiternelles les massacres à la Kalchnikov monnaie courante, les promesses non tenues légion, comme seront légions les chômeurs en fin de droit, les épidémies, les tsunami, et autres dérèglements climatiques ! Bref, nous n’avons plus besoin de promesses illusoires, elles sont déjà toutes avérées, dépassant même nos cauchemars les plus horrifiants. Poutine règne, Hollande a déserté, les impôts arrivent déjà en rafales (…), et Obama ne s’en sortira pas vivant. Il est temps, grand temps de rêver à la Paix…
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Jeudi 18 juin 2015, par Le poète du jour
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…« Marquise si mon visage a quelques traits un peu vieux, souvenez-vous qu’à mon âge vous ne vaudrez guère mieux, le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront, et saura faner vos roses comme il a ridé mon front. » Ces vers de Corneille élégamment agrémentés de la poésie et de la musique de Brassens ne sont pas sans résonance en regard de ce poème de Robert Herrick ; où il est prouvé que les poètes, à travers les âges et les civilisations vont puiser dans une réalité commune pour illustrer leur imaginaire, leurs amours et leurs désillusions. La poésie a ceci de particulier qu’elle donne à penser sans explication, dans l’art qu’elle met en évidence du contournement du réel.
Lire la suite »Robert Herrick, poète du 17 juin
Mercredi 17 juin 2015, par Le poète du jour
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« Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin » Voilà ce qu’on pourrait tirer du poème écrit par Robert Herrick à quelques années et miles de distance de Ronsard : le poète est ainsi le médium du temps trop bref qui passe, où plutôt dans lequel nous passons, et trépassons…
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Mardi 16 juin 2015, par Le poète du jour
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Et si nous parlions d’amour ; c’est fréquent en poésie, non ? Les amours du poète ne sont malheureusement pas toutes dans l’inaltérable ciel bleu, qu’aucun nuage ne viendrait violer ! À preuve ce court texte de Robert Herrick, « Impossibilities to his friend »
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