C’est le dernier article de notre série sur Ungaretti, dont on rappelle, à ceux qui l’auraient oublié, qu’il est à l’honneur à la « Comédie du Livre », le dimanche 29 mai à la Panacée. Nous vous en dirons plus dans les jours qui viennent, mais le programme officiel de la « Comédie du Livre » vous livrera tout ce que vous voulez savoir sur l’atelier de lectures publiques de Mots Passants. Dernier texte évoqué, donc, où l’étoile n’est pour Ungaretti qu’un triste repère à sa tristesse et sa solitude…
ÉTOILE
Étoile, ma seule étoile
Dans la nuit pauvre, désolée,
Tu brilles pour moi seul,
Dans ma solitude tu brilles ;
Mais étoile à jamais
Lumineuse, pour moi
Trop court est ton délai,
La lumière que tu m’accordes
Avive seulement
Mon désespoir.