Moi, je suis contente…

Samedi 3 octobre 2009, par Carrare

Comme tous les ans, les cuves sont l’objet de tous les comptes, de toutes les prévisions, de tous les espoirs. Mots Passants n’y coupe pas ! Nous nous réjouissons, grandement, de cette vendange superbe et généreuse, qui nous a fait engranger une quinzaine d’adhérentes et d’adhérents en plus. Comme toute vendange, celle de cette année est diversifiée et comporte des crus musclés, doux, sucrés ou âpres…
C’est ce qui fait la complexité de l’élevage et son attrait. Le vin nouveau nous arrivera ainsi plein de fragrances…
Les cuves sont pleines dans les chais de Mots Passants et nous aurons la chance de n’avoir point de problème de mévente.
Les écrivains, poètes ou lecteurs — du moins les vrais — ne sont pas des gens qu’on achète…
Mais, direz-vous, pourquoi cette chatte se mêle-t-elle de vins et de vendanges ? Et si je vous disais, moi, que c’est parce que ça me plaît ? Pourquoi, sous prétexte que je m’appelle Carrare, devrais-je rester de marbre au fumet incomparable des chais ? D’autant que sous les foudres et autres cuves, se promènent souvent quelques petits mammifères à quatre pattes, nez pointu, et longue queue, si vous voyez ce que je veux dire…
Mon maître, en un soupir, prétend que je fais une fixation sur les muridés. Tant qu’il ne me nourrira pas d’autre chose que des croquettes industrielles (beurk…) faut pas qu’il s’étonne, soit-dit en passant !
Carrare

 

Donnez-nous votre sentiment sur ce texte, en cliquant sur ce lien :

Réagir à ce texte

ainsi vous rendrez le site plus interactif par vos contributions, merci d’avance.