Auguste Brizeux, le poète du 8 août

Mercredi 8 août 2012, par Mots Passants

SOUVENT JE ME DEMANDE…

Souvent je me demande et je cherche en tous lieux
Ce qu’est Dieu sans l’amour, ou bien l’amour sans Dieu.
Aimer Dieu, n’est-ce pas trouver la pure flamme
Qu’on crut voir dans les yeux de quelque jeune femme ?
Dans cette femme aussi, n’est-ce point ici-bas
Chercher comme un rayon du Dieu qu’on ne voit pas ?
Ainsi, ces deux amours, le céleste et le nôtre,
Pareils à deux flambeaux, s’allument l’un par l’autre :
L’idéal purifie en nous l’amour charnel,
et le terrestre amour nous fait voir l’éternel.

Auguste Brizeux

 

Donnez-nous votre sentiment sur ce texte, en cliquant sur ce lien :

Réagir à ce texte

ainsi vous rendrez le site plus interactif par vos contributions, merci d’avance.