À l’heure ou l’écriture se masturbe tranquillement devant son miroir narcissique, certains écrivains, et non des moindres, trouvent normal de défendre des principes acquis de haute lutte.
Il est vrai que, pour certains, ces combats d’arrière-garde n’ont plus lieu d’être. Cela me fait penser au troupeau de moutons de Panurge (cela vous rappelle quelque chose ? moi aussi). Et sous prétexte que toute l’Europe se noie dans les mares glauques et nauséabondes d’une Europe mourante des droits de l’Homme et du citoyen, faut-il que les Français se laissent aussi tondre la laine sur le dos ? Faut-il que nous acceptions de plonger, quand la majorité se laisse conduire à l’abattoir des retraites sans cesse reculées ?
Une idée, comme ça : si on laissait les hommes et femmes travailler toute leur vie, on n’aurait pas besoin de leur payer des retraites, et du coup le problème serait réglé !
C’est pourquoi il est infiniment préférable, en préalable, de lire cet article de Tahar Ben Jelloun.
Et si on criait : « Ras le bol ! »
Dimanche 7 novembre 2010, par
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